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[info] Laurent Corric: Du Pole mécanique d'Alès à Pole Emploi


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Il s’en est allé, sans bruit, après 5 ans et 10 mois de contrats. "Il faut savoir que dans la fonction publique territoriale, au bout de six ans de CDD, on est obligé de vous proposer un CDI... (c’est vrai, on a vérifié, NDLR)", précise Laurent Corric.

Depuis le 1er août, l’ancien journaliste d’Auto-Moto, sur TF1, n’est plus le directeur du Pôle mécanique. Il n’a pas vraiment compris pourquoi, et il tenait à le faire savoir. "Le but n’est pas de déclencher une polémique. Je veux juste rétablir certaines vérités." Les voici.

Vous étiez directeur du Pôle mécanique depuis octobre 2006. Pourquoi vous a-t-on remercié ?

On ne me l’a pas dit ! On décapite un site qui fonctionne. Pendant cinq ans, au début, le pôle perdait 500 000 € par an. Aujourd’hui, on dégage 200 000 € de bénéfice. Ce qui est une rareté pour un site public, comme l’a dit le maire d’Alès, Max Roustan, dans vos colonnes (lire Midi Libre du 29 août).

On vous reprocherait d’avoir péché dans l’implantation des entreprises et de ne pas avoir obéi à la logique industrielle du pôle...

Mais quand je suis arrivé, les locaux étaient occupés à 30 %. Maintenant, on est à 90 % de remplissage. Des entreprises sont venues spontanément, grâce à la réputation naissante du Pôle. D’autres parce que je les ai démarchées : Scorpa, 4G Moto, Axion... Certes, ce n’est pas que de l’industriel.

Certaines ne sont pas restées et ont quitté le navire ensuite...

C’est vrai. Mais j’ai aussi noué des partenariats, avec Yamaha ou la Mutuelle des Motards. Et je crois savoir que certaines ne vont pas rester à cause de mon départ.

D’ailleurs, ça fait quatre ans que je dis à la communauté d’agglomération du Grand Alès : si vous voulez que des boîtes viennent s’installer, améliorer les connexions ! Le téléphone ne passe pas bien dans les ateliers, notamment à cause de l’installation des panneaux photovoltaïques. Et le débit internet est anémique. C’est impensable.

Ne pensez-vous pas que le retour de Patrick Cathelineau, qui a co-enfanté le Pôle et qui assure l’intérim depuis votre départ, a précipité votre chute ?

Quand il est revenu il y a un an et demi, je me suis réjoui. Je me suis dit : “lui sait construire, moi je sais faire marcher”. Ça fait 25 ans que je bosse, je sais travailler en équipe, même si on me reproche mon caractère de cochon. Mais quand le 20 juin, on m’a proposé un contrat qui n’avait plus rien à voir avec ma fonction, il a fait l’autruche. On me proposait un CDD d’un an, avec un salaire revu à la baisse. J’étais affecté à l’agence de développement, comme “responsable de projet”, et je ne mettais plus un pied au Pôle ! Début juillet, j’ai appelé Christophe Rivenq (directeur de cabinet de Max Roustan), qui m’a assuré qu’il allait trouver une solution. J’attends toujours qu’il me rappelle.

Pourtant, on vous présentait comme un de ses proches...

Il me semblait...

Le milieu vous reprochait aussi de privilégier la moto à l’automobile...


Mais j’adore la voiture ! Demandez à Lédenon, à Magny-Cours : l’occupation aujourd’hui, c’est 60 à 70 % de motos. Parce qu’on peut rouler sur un circuit avec sa moto de tous les jours, mais pas avec sa Twingo. S’il n’y avait pas la moto, le Pôle perdrait beaucoup d’argent.

Que va devenir le pôle mécanique ?

Bien évidemment, il me survivra. C’est un outil merveilleux. Il y a ce projet d’agrandissement. Mais certains pensaient peut-être que le Pôle, ça roulait tout seul. Le Scorpion masters va sûrement s’arrêter. Les pilotes champions du monde qui y venaient, sans prétention, c’est parce qu’ils me connaissaient.

Qu’allez-vous faire maintenant ?

Ma préoccupation, c’est de trouver du boulot. Je suis passé du Pôle mécanique au Pôle emploi. J’habite à Nîmes, j’y ai acheté une maison, j’avais fait le choix, avec ma famille, de vivre dans le sud. Juridiquement, ils sont dans la légalité. Mais moralement et humainement, c’est odieux.


source: Midi Libre
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